dimanche 25 juillet 2010

Already over.

Je n'ai pas compris. Je n'ai rien compris. Je ne comprend pas le fait que personne ne me croive. A croire que ma seule raison d'être née est le mensonge. Je suis visiblement née pour mentir. Mais pourquoi? Ca sert à quoi de mentir? La vie est un mensonge continuel, tout comme l'amour, parfois même un simple sourire n'est fait que de ça. Une expression de visage, des paroles, des larmes. On ment tous, n'importe où, n'importe quand. Personne ne pourrais ne pas mentir au moins une fois. On ment de l'amitié, de l'amour, de la haine, du bonheur. On voudrait tout cacher pour notre vérité à nous. Mais pourquoi tout cacher? On ne pourrais pas crier dans la rue tout ce qu'on à sur le coeur? Non, on ne pourrais pas, car dans la vie il n'y a de l'espace que pour le mensonge. Moi j'aime la vérité. Je crois que l'humanité en a besoin ; mais elle a bien plus grand besoin encore du mensonge qui la flatte, la console, lui donne des espérances infinies. Sans le mensonge, elle périrait de désespoir et d'ennui. En fait c'est ça, on à besoin de mentir. Pour le bien, comme pour le mal. La vie est tellement faite de mensonges, que même quand la vérité est dite, on ne nous croit même plus. On ne me croit même plus... L'art, le silence, la vie, les expressions du visage, l'homme, les songes, les légendes, tout, tout.. Maintenant que nous y sommes habitués, pourquoi nous en vouloir? Pourquoi m'en vouloir? Puisque c'est connu, je mens tout le temps.. Tu ne me crois jamais.. Un mensonge en entraîne un autre n'est-ce pas? Bizarrement ce n'est pas mon cas, mais tu ne me crois pas.. Il faut dire la vérité le plus souvent possible si vous voulez que vos mensonges passent inaperçus. Mais que se passe-t-il quand on dit la vérité et que tout n'est que mensonge pour les autres? A ce moment là on meurt en silence...

Le mensonge peut faire le tour de la terre le temps que la vérité mette ses chaussures.

jeudi 17 juin 2010

Behind blue eyes.

14 années que je vis et 14 années que j'ai cette peur constante. Vous savez? Celle de perdre tout ce que l'on avait, en un instant. Tout ce que l'on à créer, tout ce que l'on à connu, tout ce que l'on à vécu.. Le seul moyen de parvenir à tout perdre en une fraction de seconde est de mourrir. Mais il y en à un autre, peut être moins rapide, peut-être moins supportable. C'est l'oubli. Imaginez vous dans une salle, seul(e), avec une personne, qui aurais peut-être pu marquer votre vie et vous rendre heureux(se) si seulement vous n'aviez pas oublier son visage deux minutes âpres. Quand je demande à ma mère des choses sur sa jeunesse, et qu'elle n'a pour seule réponse qu'est l'ignorance, ça m'effraie. Ça sert à quoi de vivre si on oublie tout ? Comment avons nous l'impression d'avoir vécue longtemps si notre passé se gomme au fil des jours? On dit aussi que parfois il faut savoir oublier pour avancer.. Mais si nous n'avions pas vécue certaine choses, comment aurions-nous appris à avancer? Puis la vérité, c'est que quand on nous demande d'oublier, on y arrive pas. Non, c'est seulement l'oubli involontaire qui me fait peur. Et pour être franche, j'ai peur, mais je tourne en rond, alors l'oubli aujourd'hui, me fait moins peur que demain... Imaginez vous un matin, les yeux fermés, vous les ouvrez en espérant voir apparaître des éclats de lumière sur votre visage venant du ciel, mais en fait, tout ce que vous recevez ce ne sont que des gouttes de pluie, tout ce que vous avez créer s'est écroulé pendant la nuit...

lundi 31 mai 2010

C'est donc ça qu'on détèste et qu'on aime..

J'ai pas connu ce sentiment, j'en entends parlé souvent. J'y ai cru des fois, mais ce n'étais pas véridique. On me parle de toi en bien, comme en mal. Je n'ai jamais réussi à te distinguer comme étant un bon ou un mauvais sentiment. Des fois, tout le monde t'aimes, tout le monde te trouve génial, tu fais sourire les gens mais bon, tu les fais aussi pleurer. Quel effet t'auras sur moi quand tu me rencontreras? Je pense que je ne vais pas tarder à le savoir.. C'est tellement bizarre hein ? Ces symptômes, maux de ventre, chaleur. Ecstasy.. Mais il faut pas que tu viennes à moi maintenant, ça sera tellement dur sinon, tu imagines? Je vais t'apprivoisais, mais ça sera limité. Il va bientôt partir. Mais bon, apparemment on ne te contrôles pas. Tu n'es pas limité toi. Deux mois, c'est tellement cours... c'est donc toi qu'on appelle l'amour.

mercredi 26 mai 2010

C'est un peu comme une défaite.

J'ai toujours cru que cela pouvais tenir, que à chaque fois tout ceci repartirais, et que tout irait bien. Que nous continuerions à vivre ainsi et à passer des bons, comme des mauvais moments. Il fût un temps ou je cru que cela ne se ferait jamais, mon père, ma mère.. Au final mes espérances étaient fausses. En clair, c'est parti en milles morceaux. Quand nous sommes si jeunes, on ne comprend pas vraiment, nous ne pleurons pas et ne prenons pas conscience de la situation. Mais maintenant, plus de 6 ans de ma vie s'est écoulé depuis ce jour. Ce jour que je regrette. Encore, et toujours. Et j'ai grandi, j'ai appris à vivre, et un peu plus chaque jours. Tout se passait bien, il y'avait une famille, plus ou moins soudée, avec le côté positif et le côté négatif, comme dans toutes les familles. A chaque fois, cela repartait, on pouvait continuer à vivre ces disputes tumultueuses, ces rires et ces paroles encore longtemps. Jusqu'à aujourd'hui. J'avais 8 ans. J'ai regardé mon père partir, j'ai verser quelque larmes. La vérité ? Par la suite, j'ai éclaté de rire. Aujourd'hui, j'ai 14 ans. Mon beau-père, je l'ai regardé partir. Il m'a parlé juste avant, je n'ai pas répondu sincèrement. J'ai ouvert la porte, il m'a dit "à demain, ou à jamais." et il à claqué la porte. Ma réponse : rien. C'est à ce moment précis qu'on s'aperçoit que nous avons grandi et pris de la maturité. Aujourd'hui je me rend compte que j'ai grandi et que j'ai pris de la maturité. Aujourd'hui je me rend compte que l'amour, c'est de la merde.

mercredi 19 mai 2010

Se foutre du monde?

Je me fous de ce qu'il m'arrivera dans l'heure à suivre, je ne sais pas si j'irais me couché, si je mangerais, si je sortirais. Je me fous des rêves que je ferais en allant me coucher ce soir. Je me fous de demain, quand j'irais en cours et que je me lamenterais sur le fait d'attendre encore deux jours avant le week-end. Je me fous de ce qui se passera ce week-end d'ailleurs, je ne sais pas si il sera bien, parfait ou à chier. Je me fous de comment je réagirais lorsque je verrais mes résultats de brevet, qu'ils soient bons ou mauvais. Je me fous de la semaine prochaine, de ce qu'il m'arrivera, de ce qu'il se passera, des choses qu'on me dira. Je me fous des pensées qui se baladeront dans ma tête le jour de la rentrée au lycée. Je me fous de ce que je ferais dans 5 ans, 21 jours, 6 heures et 58 secondes. Je me fous du futur, j'me suis foutu du passé, je vis au présent. Et demain, je me foutrais d'aujourd'hui. Life goes...

mercredi 12 mai 2010

Teenagers.

Il y a plein de choses dans notre tête. (...) Il y a de la musique et des écrivains. Des chemins, des mains, des tanières. Des bouts d'étoiles filantes recopiés sur des reçus de carte bleue, des pages arrachées, des souvenirs heureux et des souvenirs affreux. Des chansons, des refrains sur le bout de nos langues. Des messages archivés, des livres massues, des oursons à la guimauve et des disques rayés. Notre enfance, nos solitudes, nos premiers émois et nos projets d'avenir. Toutes ces heures de guet et toutes ces portes tenues. (...) nos fantasmes de provinciaux et nos veilles d'examen. (...) L'odeur de poussière et de pain sec des chevaux, le soir, quand nous descendions du car. Les Lalanne dans leurs ateliers séparés par un jardin. (...) Toutes ces bêtises, tous ces remords, et nos bulles de savon à l'enterrement du parrain de Lola... Nos amours perdus, nos lettres déchirées et nos amis au téléphone. Ces nuits mémorables, cette manie de toujours tout déménager et celui ou celle que nous bousculerons demain en courant après un autobus qui ne nous aura pas attendus. Tout ça et plus encore. Assez pour ne pas s'abîmer l'âme. Assez pour ne pas essayer de discuter avec les abrutis. Qu'ils crèvent. Ils crèveront de toute façon. Ils crèveront pendant que nous serons au cinéma.

lundi 10 mai 2010

Sunshiiineeeeee.

Voilà, le deuxième brevet blanc fini, avant dernière étape avant les putains de grandes vacances que j'attends depuis le début de l'année.

L'été, c'est magique. L'été c'est d'la dynamite. L'été c'est apocalyptique. L'été c'est cataclysmique. L'été c'est catastrophique. L'été c'est que du positif. L'été c'est magnifique. L'été c'est enthousiasment. L'été c'est époustouflant. L'été c'est émouvant. L'été c'est éblouissant. En clair, l'été c'est parfait.