lundi 31 mai 2010

C'est donc ça qu'on détèste et qu'on aime..

J'ai pas connu ce sentiment, j'en entends parlé souvent. J'y ai cru des fois, mais ce n'étais pas véridique. On me parle de toi en bien, comme en mal. Je n'ai jamais réussi à te distinguer comme étant un bon ou un mauvais sentiment. Des fois, tout le monde t'aimes, tout le monde te trouve génial, tu fais sourire les gens mais bon, tu les fais aussi pleurer. Quel effet t'auras sur moi quand tu me rencontreras? Je pense que je ne vais pas tarder à le savoir.. C'est tellement bizarre hein ? Ces symptômes, maux de ventre, chaleur. Ecstasy.. Mais il faut pas que tu viennes à moi maintenant, ça sera tellement dur sinon, tu imagines? Je vais t'apprivoisais, mais ça sera limité. Il va bientôt partir. Mais bon, apparemment on ne te contrôles pas. Tu n'es pas limité toi. Deux mois, c'est tellement cours... c'est donc toi qu'on appelle l'amour.

mercredi 26 mai 2010

C'est un peu comme une défaite.

J'ai toujours cru que cela pouvais tenir, que à chaque fois tout ceci repartirais, et que tout irait bien. Que nous continuerions à vivre ainsi et à passer des bons, comme des mauvais moments. Il fût un temps ou je cru que cela ne se ferait jamais, mon père, ma mère.. Au final mes espérances étaient fausses. En clair, c'est parti en milles morceaux. Quand nous sommes si jeunes, on ne comprend pas vraiment, nous ne pleurons pas et ne prenons pas conscience de la situation. Mais maintenant, plus de 6 ans de ma vie s'est écoulé depuis ce jour. Ce jour que je regrette. Encore, et toujours. Et j'ai grandi, j'ai appris à vivre, et un peu plus chaque jours. Tout se passait bien, il y'avait une famille, plus ou moins soudée, avec le côté positif et le côté négatif, comme dans toutes les familles. A chaque fois, cela repartait, on pouvait continuer à vivre ces disputes tumultueuses, ces rires et ces paroles encore longtemps. Jusqu'à aujourd'hui. J'avais 8 ans. J'ai regardé mon père partir, j'ai verser quelque larmes. La vérité ? Par la suite, j'ai éclaté de rire. Aujourd'hui, j'ai 14 ans. Mon beau-père, je l'ai regardé partir. Il m'a parlé juste avant, je n'ai pas répondu sincèrement. J'ai ouvert la porte, il m'a dit "à demain, ou à jamais." et il à claqué la porte. Ma réponse : rien. C'est à ce moment précis qu'on s'aperçoit que nous avons grandi et pris de la maturité. Aujourd'hui je me rend compte que j'ai grandi et que j'ai pris de la maturité. Aujourd'hui je me rend compte que l'amour, c'est de la merde.

mercredi 19 mai 2010

Se foutre du monde?

Je me fous de ce qu'il m'arrivera dans l'heure à suivre, je ne sais pas si j'irais me couché, si je mangerais, si je sortirais. Je me fous des rêves que je ferais en allant me coucher ce soir. Je me fous de demain, quand j'irais en cours et que je me lamenterais sur le fait d'attendre encore deux jours avant le week-end. Je me fous de ce qui se passera ce week-end d'ailleurs, je ne sais pas si il sera bien, parfait ou à chier. Je me fous de comment je réagirais lorsque je verrais mes résultats de brevet, qu'ils soient bons ou mauvais. Je me fous de la semaine prochaine, de ce qu'il m'arrivera, de ce qu'il se passera, des choses qu'on me dira. Je me fous des pensées qui se baladeront dans ma tête le jour de la rentrée au lycée. Je me fous de ce que je ferais dans 5 ans, 21 jours, 6 heures et 58 secondes. Je me fous du futur, j'me suis foutu du passé, je vis au présent. Et demain, je me foutrais d'aujourd'hui. Life goes...

mercredi 12 mai 2010

Teenagers.

Il y a plein de choses dans notre tête. (...) Il y a de la musique et des écrivains. Des chemins, des mains, des tanières. Des bouts d'étoiles filantes recopiés sur des reçus de carte bleue, des pages arrachées, des souvenirs heureux et des souvenirs affreux. Des chansons, des refrains sur le bout de nos langues. Des messages archivés, des livres massues, des oursons à la guimauve et des disques rayés. Notre enfance, nos solitudes, nos premiers émois et nos projets d'avenir. Toutes ces heures de guet et toutes ces portes tenues. (...) nos fantasmes de provinciaux et nos veilles d'examen. (...) L'odeur de poussière et de pain sec des chevaux, le soir, quand nous descendions du car. Les Lalanne dans leurs ateliers séparés par un jardin. (...) Toutes ces bêtises, tous ces remords, et nos bulles de savon à l'enterrement du parrain de Lola... Nos amours perdus, nos lettres déchirées et nos amis au téléphone. Ces nuits mémorables, cette manie de toujours tout déménager et celui ou celle que nous bousculerons demain en courant après un autobus qui ne nous aura pas attendus. Tout ça et plus encore. Assez pour ne pas s'abîmer l'âme. Assez pour ne pas essayer de discuter avec les abrutis. Qu'ils crèvent. Ils crèveront de toute façon. Ils crèveront pendant que nous serons au cinéma.

lundi 10 mai 2010

Sunshiiineeeeee.

Voilà, le deuxième brevet blanc fini, avant dernière étape avant les putains de grandes vacances que j'attends depuis le début de l'année.

L'été, c'est magique. L'été c'est d'la dynamite. L'été c'est apocalyptique. L'été c'est cataclysmique. L'été c'est catastrophique. L'été c'est que du positif. L'été c'est magnifique. L'été c'est enthousiasment. L'été c'est époustouflant. L'été c'est émouvant. L'été c'est éblouissant. En clair, l'été c'est parfait.

samedi 8 mai 2010

La fin des années collégiennes.

Dans pas moins de un mois, tout ça, c'est fini. Et tout ça, j'oublierais jamais. L'année prochaine, ça ne sera sûrement plus jamais comme avant. Et je regrette. Cette année est passée tellement vite, mais c'était sûrement la meilleure de toute. Toutes ces rencontres, tous ces rires, tous ces pleurs, tous ces fous-rires, toutes ces conneries, toutes ces embrouilles.. Pendant quatre ans, on à grandit ensemble. Comment on peux oublier ça? Pendant quatre ans, on est arrivé en retard en cours, on à fait nos devoirs bien gentimment, on les as pas fait. On a fait pleins de conneries et ont a rigolé sans cesses. Pendant quatre ans on à pris en maturité, on a appris à vivre. Pendant quatre ans, on a fait et défait des rencontres. Même si l'année prochaine, ça ne sera plus pareil, j'oublierais pas. Never. Ces années passées avec vous, mais putain. Pourquoi c'est passé tellement vite? En sixième, j'avais déjà hâte de me barrer. En cinquième, tout le monde pour moi était con. En quatrième, c'est là que j'arrive dans la classe la plus parfaite du monde. Aujourd'hui, nous sommes en troisième. Cette classe, la troisième quatre, elle est plus qu'unie, elle est géniale quoi. En primaire, c'était pas trop ça. Mais aujourd'hui, deux ans qu'on est tous ensemble, c'est un peu comme une grande famille scolaire quoi. ♥ Ok, on à tous des amis en dehors du collège, mais pour moi cela, ça sera toujours les meilleurs. Tous ces souvenirs, je pourrais pas les enterrer, pas les oublier. J'ai peur de l'oubli. On va peut-être plus jamais se calculer, plus jamais. C'est ça, le pire. Puis il y'a ceux en dehors de la classe. Certains m'ont tellement marqué. Je vous aime tous c'est ouf. Si vous parvenez à me demandé de vous oublié, ça sera de trop pour moi, je ne pourrais pas. En attendant, l'été n'a pas encore commencé, et ça sera le meilleur depuis que je suis née. Ouais, ouuaaaaaaiiiiiiiiiisssssssss!

En quatrième, le début du meilleur quoi.
En fin de quatrième.
En colo, été avant la troisième.
Les copines d'abord. Quatrième.
Les meilleurs amis quoi, enfin pas tous. Été avant la troisième.
Hiver quatrième.
Troisième, la 3ème4, la classe parfaite.
Troisième, les potes quoi.

vendredi 7 mai 2010

Summer love.

C'est si bizarre, c'est si fou. Et c'est la première fois que cela m'arrive. Cela devient même aveuglant. Je me souviens de tes moindres faits et gestes, de tes moindres soupirs, de tes moindres regards, de tes moindres sourires. Je suis aveugle. J'ai été aveuglée par ta beauté, tes paroles. Je suis hantée par tes yeux, tes cheveux, tes joues, tes lèvres, ton regard, ton sourire, tes mains, ton corps, tes oreilles, ta chaleur, ton tout. Je me suis aveuglée moi-même, à force de trop penser à toi. Je ne vois plus les gens comme avant, ils sont tous en dessous de toi. Tu as toujours les mots qu'il faut. Pourquoi? Tu le fais exprès n'est-ce pas? Pour que je t'aime encore plus? De plus en plus? A force, j'en crèverais. Arrête ça s'il te plait.. Arrête de me suivre tous les jours, toutes les nuits, toutes les heures, toutes les demis heures, toutes les minutes, toutes les secondes. Tu es partout. Mon esprit, mon corps, mes pensées, ma conscience. J'essaye de te fuir, de t'oublier, mais c'est plus fort que moi, je n'y arrive pas. Tu ne voudrais pas m'aider? M'aider à oublier les moindres moments passées avec toi? Le premier jour, le premier regard, le premier geste, les premières paroles? Je me souviens de tout, de tout. Pas un seul écart, tout est parfait dans mes pensées. Mon amour pour toi est tellement fort. Mais pourquoi? Pourquoi dois-je souffrir comme cela? Déjà que tu ne veux pas partir de mon corps, tu continues de me faire imaginer le pire. Le pire? Ne plus jamais te revoir. Je veux que tu partes, mais je veux que tu restes à moi aussi. Veux-tu que je te racontes? Que je te racontes comment tu fais pour être aussi parfait? Et bien c'est simple, tu m'envoutes, tu m'emportes, tu me fais rêver au moindre de tes regards. Mais je ne sais pas comment tu fais cela.. Pourtant notre rencontre était ce qu'il y avait de plus banale. Quelques mots sur le coup, quelques fois les yeux dans les yeux.. Rien de plus. Comment fais-tu? J'aimerais savoir! Comment as-tu fais pour que je tombe amoureuse de toi aussi vite? Et comment fais-tu pour que je garde les mêmes sentiments à ton égard alors que tu es si loin? Et moi alors? Tant de questions... Des regrets aussi, qui monte jusqu'à ma destruction mentale. Tu étais là, pas loin de moi, assis. Je suis passée devant toi, sans te regarder. Même pas un geste, un rien. Quand je suis sortie, tu n'étais plus là. Plus rien, seulement un nuage vide de pensées. Un nuage qui aurait du être rempli de ta dernière image, mais qui est vide. Aujourd'hui, ce nuage de ta dernière image est encore vide. Et il demeurera vide encore très longtemps. Je ne t'ai même pas dit au revoir.. Maintenant j'essaye de me faire pardonner en pensant sans arrêt à toi, en rêvant de toi, en t'aimant. Je n'en peux plus. Je ne peux plus croire, imaginer que je ne te reverrais plus. Que c'était ça la fin. La fin d'une histoire qui n'avait pas commencé mais qui était réciproque. Qu'il l'est encore. Je n'aurais jamais pensé qu'un jour j'écrive ça, que je pense tout ça. C'est comme un roman d'amour dont les pages ont été arrachées et brulées pour que personnes ne puissent les lire, même pas nous, les deux protagonistes concernés. C'est de la torture, c'est pire que tout. Tu m'envahis toujours, j'écris sur toi tout le temps, il fait toujours nuit sur toi, il fait jour sur toi, je pleure sur toi, je ris sur toi, je souris sur toi, et je fais tout ça pour toi. Quand arrêteras tu? De me faire penser aux souvenirs, de me dire que l'on se reverra un jour alors que ce n'est quasiment pas sur? Quand ça? Tant de questions qui resteront sans réponses. Pour longtemps, surement. Pour la vie? Aussi.. Il faut que je t'oublies. Mais rien que d'y penser j'en vomis. C'est impossible, c'est comme si on me demander de tuer un ami. Je ne peux pas, je ne pourrais pas. Je t'aime, mon Dieu que je t'aime... De nos jours les je t'aime sont banalisés. Quand on dit je t'aime, ce n'est pas forcément par notre plus grand amour, c'est pour les amis, la famille, pour tout. Moi aujourd'hui, je dis enfin je t'aime sincèrement à quelqu'un. Ce je t'aime viens du plus profond de mon être. Mais ce je t'aime dont je te parles, tu n'en entendras surement jamais parlé. Si un jour je te revois, déjà, je crois bien que je serais la plus heureuse, la plus émue, la plus... amoureuse du monde. Rien qu'en posant mes yeux dans les tiens. Je ne sais même pas ce que je ferais à ce moment là. Je pleurerais? Je sourirais? Je rigolerais? Je crierais? Je ne tiendrais même plus en place? Je me calmerais? Je ne montrerais aucune preuve de gaieté? Ou bien... Tout en même temps? En tout cas, quand ce jour arrivera, (même si il n'arrivera jamais..), ce je t'aime, tu l'entendras. Un jour j'arrêterais de rêver et de me créer des faux espoirs, je t'en conjures. Je crois que j'ai fini, même si en réalité, je n'aurais jamais fini d'écrire en pensant à toi, et rien qu'a toi. Et dans mes textes, il manquera toujours des choses à dire. C'est à une heure si tardive que je fini ma lettre que tu ne recevras jamais. Et que je pense à toi, encore et toujours. Ne m'en veux pas si je t'aime comme une folle, une idiote. Merci pour l'amour que tu m'as ordonnée de faire apparaître. Quand je pense à toi, je me sens bien. Si on fait le vide autour d'un souvenir, il ne reste plus rien que ce souvenir dans l'infini qu'on a, et ce souvenir devient l'infini.

Me, myself and I.

Anna • Fourteen years old • Nice
Choisir la vie, choisir un boulot, choisir une carrière, choisir une famille, choisir une putain de télé à la con, choisir des machines à laver, des bagnoles, des platines laser, des ouvres boites électroniques. Choisir la santé, un faible taux de cholestérol et une bonne mutuelle, choisir les prêts à taux fixes, choisir son petit pavillon, choisir ses amis. Choisir son survet’ et le sac qui va avec, choisir son canapé avec les deux fauteuils, le tout à crédit avec un choix de tissu de merde, choisir de bricoler le dimanche matin en s’interrogeant sur le sens de sa vie choisir de s’affaler sur ce putain de canapé et se lobotomiser au jeux télé en se bourrant de McDo. Choisir de pourrir à l’hospice et de finir en se pissant dessus dans la misère en réalisant qu’on fait honte aux enfants niqués de la tête qu’on a pondu pour qu’ils prennent le relais. Choisir son avenir, choisir la vie.